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Résumé

Des personnages en quête de rédemption se retrouvent au fin fond de la forêt amazonienne pour cacher leurs obscurités entrelacées comme les tembé des Noirs marrons. Quels lourds secrets veulent-ils enfouir à jamais ? Un événement va les forcer à les révéler. Dans ce roman puissant les masques tombent et Marie-George THEBIA nous entraîne dans une aventure contemporaine, énigmatique et engagée.

Extrait

« Cela fait trente minutes que le petit avion s’est envolé. Je vois de la forêt à perte de vue, c’est un immense tapis vert avec des arbres triomphant de beauté. Le trajet devrait durer entre une à deux heures, selon le pilote. Une passagère s’adresse à une enfant enrobée qui doit être sa fille :
Dans une heure, on y est ! Le temps est magnifique !
Ma voisine de siège semble rêver, le visage presque collé au hublot. Elle admire peut-être la nature luxuriante, comme moi. Je suis subjugué. Déjà, dès que j’ai foulé la terre de Guyane, j’ai reçu une décharge de chlorophylle, moi le Pari-sien pur sucre. J’ai mal aux yeux de tout ce vert, de cette forêt primaire rédemptrice. J’ai envie de partager mon enthousiasme, de lui parler dans cette promiscuité des petits espaces, des gestes. Elle ne semble pas vouloir engager la conversation, dommage ! Sa tignasse afro, telles les feuilles d’un saule pleureur, lui couvre presque le visage. »

Marie-George THEBIA

Auteure guyanaise historienne de formation, Marie-george THEBIA a déjà publié un recueil de nouvelles, Bois d’Ébène et autres nouvelles en 2011, un roman La vie Bidim d’Ambrosia Nelson qui, en 2016, a été nominé au Prix Carbet de la Caraïbe. Tout récemment, elle a écrit une trilogie historique en littérature jeunesse, dont le premier tome Mon nom est Copena a été, en 2019 en Guyane , le premier roman sur le marronnage destiné à la jeunesse.
Avec ce roman policier elle a décidé de relever un nouveau challenge. Elle dit d’ailleurs à son propos « J’ai voulu retrouver le suspens des romans d’Agatha Christie que j’affectionnais dans ma jeunesse, je me délectais, échafaudais des hypothèses pour retrouver le ou les coupables. J’y ai ajouté les indignités qui m’exaspèrent en Guyane, il est temps de s’impliquer ! »




Tony Rapisarda